La Parole continue sa course.
Ac 17,1-34.

Lisons une première fois le chapitre en entier.

1.   Á Thessalonique : v 1-9.

Relisons ces versets.

v 1 : Paul continue son second voyage missionnaire (depuis Ac 15,39).

Regardons sur une carte où se trouvent Amphilopis et Apollonie (Grèce) pour arriver à Thessalonique.

v 2 : Où Paul se dirige-t-il en premier lieu quand il arrive dans une ville ? Á la synagogue. (On l’a déjà vu en Ac 13,5.)

Pour se rafraîchir un peu la mémoire : lisons rapidement Ac 13,14 ; 14,1 ; 17,10 ; 18,4 ; 19,8. Pourquoi va-t-il d’abord à cet endroit ? Parce que la Bonne Nouvelle s’adresse en premier lieu à Israël (Ac 1-6). Après la persécution autour d’Étienne, tout change. Arrivés en diaspora ils trouvent dans les synagogues des juifs et des non-juifs qui connaissent l’Écriture, mais restent séparés par la barrière de la circoncision. Lisons Rm 1,16 ; 1 Co 9,20. Nous l’avons également déjà vu dans les Actes des apôtres : Ac 2,14-ss ; 4,10-12 ; 13,46.

Pourquoi va-t-il les rejoindre le shabbat ? C’est le jour du rassemblement communautaire consacré au Seigneur, à la prière, à l’écoute de Sa parole. De façon habituelle, quelqu’un prend la parole pour expliquer les Ecritures du jour. Souvenons-nous de Jésus à Nazareth : Lc 4,18-21. Que fait Jésus ce jour-là ?

v 3 : Que fait Paul dans ce verset ? Cela nous rappelle-t-il un événement de l’histoire de Jésus. Lisons Lc 24,25-27 et 44-47.

Que fait Jésus dans ces versets ? Comment fait-il pour expliquer qui il est ? Il utilise la Parole. Au v 44 : « dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes », cela représente toute l’Ecriture pour un Juif.

La loi de Moïse, c’est la Tora : les 5 premiers livres de la Bible que nous appelons aussi le Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome).

Les Prophètes : ce sont les Nevi’im en Hébreu.

Les Psaumes, sont le début des Écrits : Ketouvim en Hébreu.

Quand on prend la première lettre de chaque mot on obtient le Mot TaNaK. C’est le mot en hébreu qui désigne la Bible (l’Ancien Testament pour nous) ; le mettre au singulier est une création chrétienne. Les Anciens disaient biblia « les livres ».

Mais il faut quelque chose de plus qu’expliquer les Ecritures. Regardons dans le v 45 : Il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Ecritures. Sans l’Esprit Saint (et la force des témoins), l’Écriture ne prouve rien. Pour recevoir ce message, il faut que l’Esprit du ressuscité éclaire notre cœur. Jn 14,26 ; 15,26-27. Que fera l’Esprit ?

Partageons. Est-ce que je crois que la Parole peut éclairer ma vie quotidienne ? Pourquoi ?

Est-ce que je passe du temps dans la Parole chaque jour ? Est-ce que je laisse l’Esprit Saint ouvrir mon esprit à l’intelligence de L’Ecriture ?

Que partage Paul quand il parle à la synagogue ? (v 3). Cela correspond à la première annonce de la Bonne Nouvelle (le kérygme) vu à la fiche n°5. Lisons 1 Co 15,3-5.

Réfléchissons : Sur quoi se base notre foi ? Est-ce un message « raisonnable » ? Lisons 1 Co 1,17-25. Qu’est-ce que ce message pour un Juif ? Un scandale. Et pour un païen ? Une folie. Le message du salut par la Croix est « incroyable » pour quiconque n’a pas vu sa propre croix.

v 4 : Que se passe-t-il alors chez les auditeurs de Paul ? Quelques Juifs adhèrent à cette Bonne Nouvelle. Qu’est-ce que cela veut dire adhérer ? Le v 4 est très probablement mal traduit. Mettre « une grande foule de Grecs craignant-Dieu ».

Réflexion : Quelques Juifs sont convaincus et beaucoup de craignant-Dieu. Pourquoi ce déséquilibre ?

Que des Juifs se mêlent aux non-circoncis demande un effort gigantesque : au ch. 15, il y avait la querelle sur la circoncision.

Que des non-circoncis soient considérés comme héritiers à part entière est attractif !!

v 5-6 : Que font certains Juifs ? Pourquoi ? Lisons Ac 13,45. Bien se rappeler que c’est d’abord une querelle interne au Judaïsme. Les « chrétiens » ne sont pas encore « séparés » de la synagogue. Le problème viendra de ce que l’autorité romaine n’accepte dans chaque ville qu’une communauté juive.

Au v 6 : « Ces gens qui ont révolutionné le monde entier » Est-ce une prophétie ? Que veut dire cette phrase ? C’est une allusion aux agitations juives messianisantes au moment de Caligula (les trois capitales romaines : Rome, cf. ch. 18 ; Alexandrie ; Antioche et le nom (latin) de « chrétien » Ac 11,26), Sorti de ce contexte, cela devient une prophétie.

v 7-8 : Les Juifs, dans leurs cris aux politarques, opposent César à Jésus comme roi. Relisons 1 S 8,5-9. Dans ce texte pourquoi le peuple d’Israël veut-il un roi ? Pour être jugé comme tous les autres Nations. Ils veulent perdre leur spécificité de peuple de Dieu ayant Dieu comme Roi et se laisser juger par Lui. Que dit alors à Samuel v 7 ? Qui ont-ils réellement rejeté comme roi ? « C’est moi qu’ils ont rejeté, ne voulant plus que je règne sur eux ».

Et moi dans ma vie : Quel est mon roi ? Qui est-ce que je sers comme Dieu, comme Roi ? Ma famille, mon mari, mon travail, mon argent, moi-même … Jésus ? Partageons.

C’est le tumulte dans la ville !

2.   A Bérée : v 10-15.

Relisons ces versets.

Continuons de suivre sur la carte le parcours de Paul.

v : 10 : Que font les frères ? Pourquoi ? Où vont-ils ? Que font-ils encore une fois arrivés dans la ville ?

v 11 : Qu’est-ce que cela veut dire « avoir l’âme plus noble » ? Que font ceux qui ont écouté Paul ? Ils accueillent la Parole. Comment ? Avec empressement ! Et en vérifiant dans les Ecritures si tout est exact. Qu’est-ce que cela veut dire ? Ils connaissaient les Ecritures, ils ne veulent pas se laisser berner…La nouveauté ici est apparemment l’absence de craignant-Dieu dans la communauté. Parmi les Grecs, les dames de qualité viennent avant les hommes. Bizarre. Selon le ch. 17 à Athènes, qui ignore l’Écriture ne peut rien comprendre.

Lisons Jn 5,39. Pourquoi scruter les Ecritures ? Pour avoir la vie éternelle. Qu’est-ce que la vie éternelle ? Lisons Jn 17,3. C’est Te connaître. Comment connaître le Seigneur ? Par les Ecritures.

Lisons Jn 6,68. Vers qui pourrions-nous aller ? Pourquoi les paroles de Jésus sont-elles dures ? Manger la chair et boire le sang : le pécheur reconnaît qu’il contribue à la mise à mort de Jésus.

Lisons Dt 30,15-20. Deux chemins sont proposés. Regardons de près v 19b-20 : Que signifie choisir la vie ?

-          Aimant le Seigneur.

-          Écoutant sa voix.

-          S’attachant à Lui.

Pourquoi le contraire est-il la mort ? L’homme peut-il sortir seul de sa faiblesse ? (Le monde moderne dit que oui - d’où des suicides). Partageons.

Lisons Dt 6,4-5 et Ps 1,1-3 : Comment est l’homme qui s’enracine dans la Parole ?

Dans le Ps 119, le plus long du psautier est en fait un éloge à la Parole du Seigneur. Lisons quelques versets, par exemple 34.49-50.57.83.105.111… On peut aussi en prendre d’autres.

v 13-15 : Les Juifs de Thessalonique viennent semer le trouble dans cette ville. Les frères font encore une fois partir d’urgence Paul. Qui va jusqu’à Athènes ? (regardons sur la carte).

De quoi ces Thessaloniciens ont-ils peur ?

3.   Á Athènes v 16-34

Relisons l’ensemble de ces versets.

Avant de regarder plus en détails, quelle est l’impression que nous avons de ce texte à la première lecture ? De quoi Paul parle-t-il ? Que veut-il faire ?

a)     v 16-21 : Paul est à Athènes

Que fait Paul à Athènes ? Qui attend-t-il ? Pourquoi son esprit s’échauffe-t-il ?

A l’époque de Paul, Athènes a une caractéristique peu ordinaire : le nombre incalculable de statues amassées au fil des siècles ! Paul est comme les prophètes qui fulminent contre les idoles. La ville d’Athènes en est remplie.

Lisons Ba 6,72 ; Ha 2,18-20 ; Is 30,22 ; 40,18-20 ; Jr 10,1-10 ; Os 8,4-5. Dans ces textes comment sont décrites les idoles ? Que veut le Seigneur ?

Dans le langage biblique être idolâtre, c’est être adultère. Nous sommes créés pour vivre dans une alliance avec le Seul Vrai Dieu et si nous nous tournons vers des idoles alors nous devenons adultères, car nous rompons l’alliance faite avec Dieu. Pour Dieu, c’est un péché très grave et il appelle sans cesse son peuple à revenir à lui seul.

Lisons Jr 3,6-13.

Qui blesse-t-on quand on vit dans l’adultère (idolâtrie) ? Pourquoi sommes-nous attirés par les idoles ? Elles sont séduisantes. Et nous nous attendons à ce qu’elles nous apportent quelque chose. Que veut le Seigneur pour nous ? Quel est son caractère à notre égard (v 12) ?

Réfléchissons : Quelles sont les idoles (ce qui prend la place du Seigneur) dans ma vie ? Qu’est-ce qui me séduit et où je pense y trouver la vie ? Que veut le Seigneur pour moi ? Partageons.

v 17 : Comme à son habitude Paul s’adresse d’abord aux Juifs en les rencontrant à la synagogue (Cf. v 2). Là, il rencontre des Juifs et des Craignant-Dieu.

« Sur l’agora, tous les jours, avec les passants ». L’agora à l’époque hellénistique est la place publique, le centre administratif, religieux et commercial. Que fait Paul à cet endroit ? Il parle aux passants : c’est une autre façon que Paul a de parler (d’évangéliser) qui n’est mentionnée qu’une seule fois dans la bible et se trouve dans ce verset. A quoi cela fait-il penser ? A l’évangélisation dans la rue ! A-t-on des expériences d’évangélisation directe : dans la rue, ou ailleurs. Partageons.

v 18 : Quels sont les hommes qui abordent Paul dans ce verset ? Les épicuriens et stoïciens. Qui sont-ils ? Des philosophes.

Note : le stoïcisme et l’épicurisme sont deux philosophies qui sont en concurrence.

L’épicurisme est une école de philosophie fondée à Athènes en 306 avant J-C, axée sur la recherche d’un bonheur et d’une sagesse dont le but ultime est l’atteinte de l’harmonie de l’existence. Le but de l’épicurisme est d’atteindre un état de bonheur constant, une sérénité d’esprit, tout en bannissant toute forme de plaisir non utile.

Le stoïcisme, fondé en 301 avant J-C par Zénon de Kition est une doctrine qui exhorte à la pratique de méditation conduisant à vivre en accord avec la nature et la raison pour atteindre sagesse et bonheur. Il s’agit d’une absence de passions qui prend la forme d’absence de souffrance caractérisée par l’indifférence à la douleur et courage face aux difficultés de l’existence.

En tant que philosophes, ils admettent un dieu unique : être absolu, être pur… Les uns et les autres admettent un Dieu unique hors du temps, qui maintient le monde par des lois immuables. Très différent du Dieu biblique.

Pour moi : Est-ce que je crois que Dieu est présent dans les moindres événements ?

v 18b-20 : Que font les philosophes à l’égard de Paul ? Ils se moquent de lui en disant « prêcheur de divinités étrangères » au pluriel ! Comment comprennent-ils Jésus et la Résurrection ? Jésus et une autre divinité qui lui est associée. Que font-ils alors ? Ils l’emmènent au milieu de l’aréopage pour l’écouter !

v 21 : Quel est le passe-temps « favori » des athéniens ? Ils veulent être au courant quand il y a quelque chose de nouveau. Un « truc » nouveau chasse l’autre ! Et donc cela reste très superficiel. Lisons 1 Th 4,10-12 ; 2 Th 3,11-14.

Qu’est-ce que je fais de mes temps libres ? Le Seigneur nous invite à ne pas être oisifs. Attention, cela ne veut pas dire que le Seigneur ne veut pas la détente !

b)     v 22-31 : Discours de Paul

Schématiquement Paul parle du Dieu créateur en termes très bibliques, mais il n’y a pas d’histoire du salut, d’où la bizarrerie de la résurrection, v 32.

v 22-23 : Comment Paul commence-t-il son discours ? Il flatte les Athéniens ! Pourquoi ? Par ce que peut-être il veut une oreille attentive. Au v 23, que veut-il faire ? Leur expliquer cet autel au dieu inconnu. (note m à propos de cet autel au dieu inconnu).

Comment Paul s’y prend-il pour expliquer le Dieu auquel il croit ? Les auditeurs sont au niveau d’une philosophie et Paul se situe dans une histoire où Dieu est intervenu avec un peuple précis et par un homme précis (Jésus). « Vous adorez sans le connaître » !

Qu’est-ce que la connaissance de Dieu, pour nous ? Partageons

v 24 : Comment Paul décrit Dieu en premier ? Il ne le met pas en concurrence avec les autres dieux, Il est le Créateur. Lisons Ac 4,24 ; Jon 1,9 ; Is 37,16 ; 42,5 ; Est 4,22. Relisons aussi Ac 14,15-17, Paul à Iconium et la note m.

On pourrait lire énormément de textes : Dieu, le Dieu d’Israël est bien le Créateur de l’univers. Où Dieu réside-t-il ? Ou plutôt ne réside-t-il pas ? Lisons Nb 35,34 et Ps 135,21 ; 1 R 8,27 ; Is 66,1-2. Sans attaquer de front toute cette religiosité, il parle du Dieu Créateur qui n’habite pas dans un Temple. Donc cet autel au dieu inconnu ne va pas devenir un autel à Jésus !

Où habite le Seigneur ? Lisons 1 Co 3,16-17 ; Ep 3,17 ; Jn 1,14 (en grec, il a planté sa tente). Quel est le Temple de Dieu ? Suis-je conscient d’être le Temple de Dieu ? Lisons Rm 8,7-11. Je suis aussi le Temple du Saint Esprit. Le même Esprit qui a ressuscité d’entre les Morts habite en moi ! Et nous où pouvons-nous habiter ? Demeurer ? Lisons Ps 91,1. Est-ce que je demeure à son abri ?

Partageons sur ces deux points : Dieu qui habite en moi et moi qui demeure en Dieu.

v 25 : Que veut dire « comme s’il avait besoin de quoi que ce soit » ? Lisons Ps 50,9-13 ; 2 M 14,35. Que fait Dieu pour tous ? Il donne vie, souffle et toutes choses. Qu’est-ce que cela veut dire. Lisons Gn 2,7. Il a mis son propre souffle dans les narines d’Adam. Lisons Jb 7,7.

Suis-je conscient que mon propre souffle est cadeau de Dieu, à chaque minute à chaque instant. La bénédiction juive du matin remercie Dieu qui renouvelle les merveilles de sa création chaque matin car il me redonne souffle ! Est-ce que je suis conscient que ma vie est un cadeau de Dieu chaque jour. Et si j’ai une rage de dent, ou si je m’énerve ? Partageons.

v 27 : Que nous dit ce verset ? Lisons Sg 13,3-5 ; Rm 1,19-20. Que nous dit la Parole ? Pourtant en voyant la création, les païens auraient peut-être pu voir qui Il était. Pour Paul, la perversion morale est la preuve qu’ils n’ont pas rencontré Dieu.

Lisons aussi Is 55,6. A quel moment faut-il chercher le Seigneur ?

v 28-31 : Qu’introduit Paul dans ces versets ? Une notion d’histoire étrangère aux Athéniens qui l’écoutent. Quelle est cette part d’histoire ?

v 28 : Que nous donne le Seigneur ? La Vie, Le mouvement et l’être. Qu’est-ce que cela veut dire ? Comment devons-nous penser la divinité si nous sommes de sa race ?

Paul parle ensuite d’un peuple particulier, d’un temps particulier, d’un homme particulier (Jésus) et en plus de la résurrection d’entre les morts ! Paul prononce-t-il le Nom de Jésus ?

Il greffe sur ce prologue plutôt philosophique, Dieu dans le temps. Cela ne correspond à rien pour les auditeurs alors ils se bloquent.

Peut-on annoncer Jésus Christ ressuscité sans l’Ecriture ? Connaissance et espérance, tout ce mouvement que l’on a dans l’histoire du dessein de salut de Dieu. Dieu s’inscrit dans une histoire qu’il accomplit avec Israël d’abord puis l’humanité toute entière.

Quelles étapes annonce-il dans ces deux versets ? Le repentir, le Jugement, Jésus ressuscité d’entre les morts qui offre une garantie. Pensons à ces trois étapes. Qu’évoquent-elles à votre avis pour les auditeurs de Paul ? Dans la perspective du jugement, (Ps 9,9 ; 96,13 ; 98,9) il y a d’abord une invitation au repentir.

Repentir : Lisons Lc 3,8 ; 5,32 ; 15,7 ; 24,47 ; 2 Co 7,10 et 2 P 3,9.

Que veut le Seigneur pour nos vies ? Que produit la tristesse selon Dieu ? Qui est appelé au repentir ? Qu’est ce qui se passe au ciel quand un pécheur se repend ? Où en suis-je dans ma vie par rapport au repentir ? Le mot en grec (metanoia) = demi-tour, conversion.

Jugement : Qu’est-ce que le jugement ? Lisons Jn 3,19.  Pourquoi les ténèbres ont du mal à accepter le jugement ? A qui le Père donne-t-il le jugement ? Jn 5,22-25. Qui est déjà passé de la mort à la vie ? Pourquoi ? Est-ce que j’écoute la Parole et crois en Celui que le Père a envoyé ? Est-ce que je crois aussi dans l’amour du Père qui a envoyé Jésus ? Mt 25,31-46. Sur quoi se base aussi le jugement ? Sur l’amour que je porte aux plus petits. Comment cela se passe-t-il dans ma vie ? Jc 2,12-13. Comment allons-nous être jugés ? Que veut dire le v 13 ? Ap 20,11-13. Sur quoi est-on jugé ? Cela rejoint Mt 25. Comment pouvons-nous aborder ce jour de jugement ?

Deux choses importantes sur ce point. Je serai jugé sur l’écoute de la Parole et ma foi accordée au Fils, et mon amour.

Jésus ressuscité offre une garantie

La garantie de passer à travers le jugement c’est Jésus ressuscité d’entre les morts. Lisons He 9,27-28. Que fait Jésus ? Qu’apporte-t-il ? 1 Jn 4,17-18. Comment pouvons-nous aborder ce jour de jugement ? Dans quelle attitude de cœur ? 

Pour ceux qui acceptent Jésus mort et ressuscité, le jugement est déjà fait. L’homme Jésus a porté le péché du monde. Sa résurrection d’entre les morts atteste que le péché est vaincu. Et donc si je reconnais l’œuvre qu’il a accompli pour moi en mourant et ressuscitant alors je suis déjà passé en jugement. C’est la Parole qui me jugera (Jn 5,24 ; 8,51 ; 15,3).

c)      v 32-34 : Réactions des Athéniens.

v 32 : C’est « rigolo » pour ses auditeurs qui se moquent de lui. Autant pour ses auditeurs juifs, c’est inacceptable et ils se mettent en colère car cela a prise sur leur histoire et sont touchés. Ici c’est de l’indifférence et de la moquerie car cela n’a aucune prise sur les auditeurs qui sont complètement étranger à cette histoire.

v 33-34 : Cependant quelques-uns acceptent le Message et reçoivent la bonne nouvelle.

Après ce discours : nous pouvons avec Jésus tressaillir de Joie. Lisons Lc 10,21-22.

Devenons toujours plus petit pour recevoir les révélations que le Seigneur veut nous donner de lui-même. Partageons. Comment rester tout petit et que ma tête et mes raisonnements ne m’empêchent pas de recevoir les révélations que le Seigneur veut me donner sur QUI Il EST réellement.