Conclusion des Actes des apôtres.
Nous sommes arrivés à Rome avec Paul, comme le Seigneur l’avait dit à ses disciples en les envoyant en mission lors de la venue de l’Esprit : « Vous serez mes témoins à Jérusalem, en Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités du monde ! » Ac 2,8.
La Bonne Nouvelle se répand d’abord chez les Juifs puis chez les craignant Dieu et enfin chez les païens. Elle se répand « grâce » aux oppositions. Les persécutions obligent les disciples à partir plus loin. Nous sommes bien dans la culture biblique !
a) Un double parcours :
Dans Ac 1,11 : Les disciples attendent le retour proche à Jérusalem du fils de l’homme sur les nuées (annoncé en Dn 7,13) ; cette attente est relayée par Étienne (Ac 7,56) qui voit les cieux ouverts, puis par Jacques (Ac 15,15) qui dans son discours voit aussi la fin proche.
Le point caractéristique : ce retour du messie d’Israël sera évident pour tous. Question : serons-nous dans une ère parfaite sur terre ou est-ce que ce sera le jugement ultime ? Pouvons-nous imaginer une vie sans mouvement, sans histoire ?
Dans l’intervalle de l’attente de ce retour, à la Pentecôte, l’Esprit saint est répandu, c’est un effet nouveau de la résurrection du Christ qui engendre la mission jusqu’au bout du monde, représenté par Rome, la grande cité païenne dont la puissance fascine. Le retour du Christ s’éloigne ; il y a du boulot ! Beaucoup de villes sont visitées, surtout des ports, où le monde est mêlé, et aussi en Asie mineure, où il y avait des communautés juives depuis plus de deux siècles. Il y a à l’époque trois capitales romaines : deux sont atteintes, Antioche et Rome ; mais la troisième, Alexandrie, est un peu spéciale : Ac 18,24-25 souvenons-nous, Apollos sait tout sur Jésus, mais ne connait pas l’Esprit saint.
La prédication a mal marché à Athènes (Ac 17,32), pourquoi ?
Il y a aussi l’importance des persécutions pour la mission ? Ac 11,19 ; Rm 11,11-15 (cf. Lc 2,34-35). Comment voyons-nous le rôle de Saul-Paul, avant et après sa conversion.
b) L’ensemble Luc-Actes est adressé à Théophile.
Que pense-t-il après avoir lu ou entendu tout ça ?
Qui est Théophile ? Voir Lc 1,1-4. Le nom signifie « ami de Dieu » dans les deux sens (qui aime Dieu et aimé de Dieu). Il a reçu un enseignement oral (c’est ce que veut dire « catéchèse », de « écho »). Cf. Rm 10,17 « la foi vient de l’écoute, et l’écoute vient de la parole du Christ » (cf. Dt 6,4).
Pourquoi les écrits des témoins oculaires (de Jésus), serviteurs de la parole, ne lui suffisent-ils pas ? Qu’apprenons-nous dans les Actes sur l’enseignement de Jésus ? Le christianisme est-il l’enseignement de Jésus ? Cf. 1 Co 15,1-4 ; pourquoi la résurrection est-elle si importante ?