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Prière de St Ignace

 « Seigneur Jésus,
apprenez-nous à être généreux,
à vous servir comme vous le méritez,
à donner sans compter,
à combattre sans souci des blessures,
à travailler sans chercher le repos,
à nous dépenser sans attendre d’autre récompense
que celle de savoir que nous faisons votre Sainte volonté. »

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JOUR DU SEIGNEUR

L’histoire, jalonnée de visites de Dieu (Gn 50,24-25 ; Is 10,3 ; Jr 6,15 ; Ez 13,5 ; Lm 1,12), a un terme, le « Jour du Seigneur » (Is 13,2-9 ; Ez 30,3 ; Am 5,18 ; Jl 1,15), préparé par le retour d’Élie (Ml 3,22-23 ; Lc 1,16-17). Le cosmos sera ébranlé (So 1,17-18 ; 2,9 ; Ml 3,19-20), la panique régnera (Is 2,10 ; Ez 7,7-17), mais pour un petit reste, ce sera la victoire d’Israël (Is 28,14-18 ; Mi 1,2-3 ; Za 12,1-4), avec le don de l’Esprit ; et qui­conque invoquera le nom de Yhwh sera sauvé (Jl 3,5 ; cf. Jn 16,24 ; Rm 10,13). Car ce sera aussi le jugement (Ps 94,2 ; Ez 38 ; 2 P 2,9) et la conver­sion des na­tions (So 2,4-15).

Dans le NT, c’est encore le jour de la visite (Mt 7,22 ; 1 P 2,12), de la colère (Rm 2,5), mais pour cette raison c’est aussi le jour de Jésus-Christ (Lc 17,24-26 ; 1 Co 1,8 ; Ph 1,6), de la révélation (2 Th 1,7), de la parou­sie (ou « présence », Mt 24,3 ; 1 Co 15,52 ; 1 Th 2,19 ; Jc 5,7 ; 1 Jn 2,28 ; cf. Za 9,9). Jean le Baptiste proclame l’im­minence du jugement (Mt 3,11). Jésus annonce que le Royaume est arrivé (Mt 12,28) ; telle est la figure du Fils de l’Homme (Lc 17,24-26), accompagnée de signes cosmiques (Mt 24,6.15.29.37-44 ; Ap 21,1). Au terme, les élus seront transfigurés (Ph 3,20-21). Cet horizon indéfini (Mt 24,42 ; Ac 1,11) maintient le croyant dans l’espérance (Tt 2,13 ; 1 Jn 2,28), lui fait accepter la persécution (1 P 4,13-15 ; 1 Jn 4,1-4) ; Paul le croit prochain (Rm 13,11 ; 1 Th 4,17) et invite à veiller (1 Th 5,2-6 ; cf. Ap 22,20). Jésus le demandait aussi (Mt 25,13), et invitait fermement à faire fructifier dans l’inter­valle les « talents reçus » (Mt 25,14-30) et de pratiquer la cha­rité (Mt 25,31-46 ; cf. Ga 6,10 ; Ep 5,15-17).

Depuis la résurrection du Christ, cet abou­tis­sement est déjà présent : le croyant est « fils du Jour » (1 Th 5,5), « fils de lumière » (Ep 5,8) ; même s’il reste une attente (Jn 13,19 ; 16,1-4), tout est ac­compli dès maintenant (Jn 5,24-25 ; 12,31) ; le ju­gement ul­time est arrivé (Jn 3,36). Le bap­tême in­troduit dans la résurrection (Jn 3,5 ; Rm 6,3-5 ; Ep 2,5).

La synthèse de « déjà là » et « pas encore » se fait dans le culte, le « Jour du Seigneur » (Ap 1,10) ; c’est le sens étymologique de « dimanche » (dies domi­nica). Il s’agit d’abord du premier jour de la se­maine (1 Co 16,2), qui prolonge le sabbat jusqu’à l’aurore d’une nouvelle création (Ac 20,7-11) ; c’est donc un « huitième jour », à la suite de la résurrection de Jésus ; la fraction du pain an­nonce aussi le retour du Sei­gneur (1 Co 11,26).

b-JOURDAIN                                  (2700, VTB ~)

La principale source du Jourdain, à Césarée de Philippe, au pied du mont Hermon, surgit des pro­fondeurs de la terre, supposées infernales (cf. Mt 16,18). La région est verdoyante, et la tribu de Dan, d’abord établie entre Juda et le pays philistin (Jos 19,40-47 ; cf. Jg 14,1), y émigra (Jg 18,1-10). L’expression « de Dan à Bersabée » désigna ensui­te la totalité du pays d’Israël (Jg 20,1 ; 1 S 3,20 ; 2 S 17,11).

Après avoir traversé le lac de Tibériade,le Jourdain, dont les crues sont suggestives (Si 24,26-34), descend en méandres – comme le suggère son nom – jusqu’à la mer Morte ou « mer du Sel » (Gn 14,3), stérile à cause de sa salinité ; c’est le point le plus bas du monde (400 m sous le niveau de la mer). La zone était fertile (Gn 13,10-11), mais à cause du péché de Sodome et Gomorrhe, une per­version sexuelle (Gn 18,20 ; cf. Rm 1,20-25), elle fut détruite par un Déluge de feu (cf. 2 P 2,5-10). Seul Lot, neveu d’Abraham et père incestueux d’Ammôn et de Moab, fut sauvé (Gn 19,23-38 ; Jud 6-8), mais sa femme fut punie pour s’être re­tournée (Lc 17,32). La région est restée désertique, inhospitalière et très accidentée (cf. Lv 16,20-22), à l’image d’une âme impie, d’où la prophétie que reprendra Jean le Baptiste devenu « la voix qui crie dans le désert : “Préparez les chemins du Sei­gneur” » (Mc 1,3 ; cf. Is 40,3). Une source issue du Temple futur restaurera la fertilité du désert de Juda (Ez 47,1-10).

Depuis l’arrivée des fils d’Israël avec Josué (Jdt 5,15-18), le Jourdain est symboliquement la fron­tière entre l’errance au désert depuis la sortie d’É­gypte et la Terre promise, même si certaines tri­bus ont reçu leur lot au-delà du fleuve (Nb 32,16-19). L’ensemble du peuple l’a traversé à pied sec, comme la mer Rouge (Ex 14,29-31), mais plus solennellement, avec les prêtres portant l’arche (Jos 3,14-17 ; cf. Ps 114,3-6). Puis l’on érigea dou­ze pierres commémoratives à Gilgal, l’endroit où le peuple fut circoncis à nouveau (cf. Ex 12,48) et où il célébra la Pâque de l’arrivée en Terre pro­mise (Jos 5,10-12 ; cf. Ex 13,5).

Avant d’être emporté par un char de feu, Élie avait traversé le Jourdain à pied sec vers Jéricho (2 R 2,8-14), et c’est là que son retour est annoncé, pour préparer le « Jour de Yhwh » (Ml 3,22-23). Élisée, qui avait accompagné Élie au Jourdain, re­çut une double part de son esprit et devint son héritier. Il retraversa le Jourdain à pied sec ; puis, parmi les signes accompagnant son ministère fi­gure la guérison de Naamân le Syrien lépreux dans le Jourdain (2 R 5,10-14 ; cf. Lc 4,27).

Jean le Baptiste, qui a « la puissance d’Élie » (Lc 1,16-17), annonce l’imminence du jugement (Mt 3,11) et forme un nouveau peuple dans le désert (Is 40,3-5), à partir du Jourdain. Selon Jn 1,28, Jean baptisait au-delà du Jourdain ; proche du Royau­me, il n’y entre pas (Mt 11,11), et n’en mange pas le produit (Lc 7,33). Plus tard, Theudas (Ac 5,36), qui avait rassemblé tout un peuple de réfugiés au-delà du Jourdain, affirmait qu’à son comman­dement il s’ouvrirait, comme au temps de Josué.